« Vous ne passerez pas ! » Vous vous souvenez de cette scène emblématique du Seigneur des anneaux ? Celle où le magicien Gandalf bloque le passage au Balrog, créature des ténèbres, pour protéger ses amis de la communauté de l’Anneau ? C’est exactement dans cette philosophie que nous travaillons pour nos clients : la protection inconditionnelle de leurs intérêts.
Et parce que des actions valent mieux que des mots, nous avons concrétisé cette philosophie à travers une politique de « tolérance zéro » et un Code de conduite anticorruption applicable – et surtout appliqué – à l’ensemble du Groupe Crédit Agricole.
Un dispositif anticorruption
D’un point de vue extérieur, le monde bancaire peut paraitre obscur, et ses pratiques parfois absconses… voire douteuses. Ce n’est pas une grande nouvelle. Mais ce n’est surtout pas très engageant pour celles et ceux qui veulent gérer leurs finances et échanger avec leur banque de manière directe et transparente.
C’est de ce constat qu’est née notre volonté de garantir sincérité et loyauté dans les relations avec nos clients, de manière pérenne. Comment faire ? C’est là que l’Organisation internationale de normalisation entre en jeu. Vous savez, c’est cet institut international non gouvernemental et indépendant qui élabore des certifications mondialement connues sous le nom de « normes ISO ».
Le Code conduite anticorruption conçu et mis en pratique par le Groupe Crédit Agricole s’est vue estampillé de la norme internationale ISO 37 001 (appelée Système de management anticorruption) par Euro Compliance en 2017, soit quelques mois à peine après la sortie officielle de cette norme, en octobre 2016.

Que stipule la norme ISO 37001 ?
Les quelque 50 pages de documentation de cette norme fournissent de nombreuses informations sur les exigences et les préconisations concernant « la mise en œuvre, la tenue à jour, la revue et l'amélioration d'un système de management anti-corruption », comme l’indique le site de l’Organisation internationale de normalisation. Vaste programme, et lecture pour le moins rébarbative…
Faisons ensemble un rapide tour des mesures mises en œuvre à la banque :
- garantir la transparence et la loyauté à l’égard des clients
- contribuer à l’intégrité des marchés financiers
- prévenir du risque de réputation et des risques de sanctions pénales, administratives et disciplinaires
- lutter contre le blanchiment de capitaux et contre la fraude
Tout cela permet de répondre aux exigences de la FINMA, l’autorité fédérale de surveillance des marchés financiers en Suisse. Mais surtout, surtout, de garantir à nos clients qu’aucun écart de conduite n’est accepté. Bref, que la « tolérance zéro » n’est pas un concept abstrait, mais bien une réalité de terrain.
Une certification et l’affaire est faite ?
Il ne suffit pas d’avoir une certification ISO, renouvelée en 2020, pour considérer que la lutte contre la corruption est terminée. Bien au contraire ! La vigilance doit être de mise, en permanence. Le Code de conduite anticorruption n’est d’ailleurs qu’un maillon d’un dispositif anticorruption plus global.
Pour traquer les risques de corruption, d’autres actions sont menées :
- mise en place d’une gouvernance dédiée à la lutte contre la corruption avec notamment la désignation d’un référent (le Directeur Risques, Juridique et Compliance)
- réalisation d’une cartographie des risques de corruption
- création d’un programme de formation et de sensibilisation de l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs avec un rappel des connaissances tous les 3 ans
- renforcement du dispositif de protection des lanceurs d’alertes, totalement confidentiel et sécurisé via une plateforme internet dédiée
Alors certes, nul ne peut prétendre faire tomber la corruption en un seul coup de bâton. Mais c’est en étant soudés et en travaillant ensemble que nous établissons des relations sincères, authentiques et transparentes avec nos clients.
Vous désirez approfondir vos connaissances sur le sujet ?
Voici quelques liens qui vont vous aider :